Cerro Rico : la riche montagne – fut une des plus grandes mines d’argent de Bolivie. Du monde. On y trouve aussi du zinc, du plomb et de l’étain.
Mais depuis la fermeture des mines d’état dans les années 90, il n’y a
plus de travail salarié. Les mineurs se sont alors regroupés en
coopératives – 36 ! – et se sont partagés la montagne.
Cette montagne, si riche autrefois, a été intensivement exploitée par les colons espagnols dès le 16ème siècle. 1572 précisément. L'âge d’or de cette mine est révolue depuis longtemps et que c’est très péniblement que les mineurs arrivent à extraire suffisamment de minerai pour vivre.
vue sur Potosi
Les mineurs se sont associés pour survivre. Les mineurs se débrouillent avec ce qu’ils peuvent. Ils essaient de maintenir un niveau minimum de sécurité sans impacter leur faible revenu. Et pour le reste ils s’en remettent à Dieu. Et à l’alcool.
La visite de la mine passe par une agence. Laquelle est la plus intègre ? Difficile d'apprécier, c'est un peu l'usine. on suit le mouvement.
Il faut passer par un changement de tenue. S'équipe tant pour la protection que la sécurité.
Passer dans une boutique pour acheter les présents offerts aux mineurs. Coca, sodas, dynamite...10 bol/personne semble être la norme.
Le guide est un ancien mineur ( de ce qu'il raconte). Il connaît son sujet, plaisante avec les gringos que nous sommes. Il a raison de détendre l'atmosphère car rien n'est évident.
Dès les premières secondes, le rythme est donné. Il fait noir. Le goulot s'abaisse, le sol devient trempé. Les bottes, le casque, la lampe sont justifiés.
Il faut se pencher, le plafond est bas. La loupiote n’éclaire pas trop mal. Le tunnel peut changer de hauteur d’un seul coup, parfois des pierres qui dépassent, des étais ici et là pour soutenir la roche.
Et puis il y a ces gros tuyaux en plastique au dessus de nous qui conduisent de l’air comprimé . Ce n’est pas pour fournir plus d’oxygène au fond de la mine mais pour alimenter les perceuses pneumatiques.
Les mineurs travaillent par équipes d’une dizaine de personne, tout au plus. Chaque équipe travaille dans un boyau de la mine et est responsable d’en maintenir l’accès et la sécurité. Dans l’équipe, il y a ceux qui creusent, ceux qui mettent les gravats dans les chariots, ceux qui sortent les chariots, ça tourne plus ou moins. Mais c’est toujours aux petits nouveaux d’aller chercher à boire quand il y a besoin. C’est la règle, c’est le respect des anciens, de ceux qui ont déjà beaucoup peiné. Il n’y a pas d’horaire de travail, on gagne à la hauteur de ce que l’on extrait. C'est samedi et il faut achever l'extraction de la semaine.
Trois mineurs ont été rencontrés achevant de charger un chariot de quelques 250 kg de minerai d'argent.
Poussiéreux, crachant leurs poumons...
mineurs potosi
Une énorme chique dans la bouche, ils échangent avec une guide. Cette boule de feuille de coca fonctionne comme excitant. Ses effets anesthésiants lui permettent également d'agir comme coupe-faim. Ce qui permet de travailler pendant des heures, même lorsqu'il n'y a rien à manger... Car sortir prendre un repas prendrait trop de temps.
minerais rencontrés:
cuivre
Filon de Pyrite, « l’or des fous »
zinc
Les déchets de l'extraction sont ensuite entassé à la sortie de la ville. C'est là qu'est transformé la matière brute en minerai pur. Une autre montagne naît... un terril.
Cette montagne, si riche autrefois, a été intensivement exploitée par les colons espagnols dès le 16ème siècle. 1572 précisément. L'âge d’or de cette mine est révolue depuis longtemps et que c’est très péniblement que les mineurs arrivent à extraire suffisamment de minerai pour vivre.
vue sur Potosi
Les mineurs se sont associés pour survivre. Les mineurs se débrouillent avec ce qu’ils peuvent. Ils essaient de maintenir un niveau minimum de sécurité sans impacter leur faible revenu. Et pour le reste ils s’en remettent à Dieu. Et à l’alcool.
La visite de la mine passe par une agence. Laquelle est la plus intègre ? Difficile d'apprécier, c'est un peu l'usine. on suit le mouvement.
Il faut passer par un changement de tenue. S'équipe tant pour la protection que la sécurité.
Passer dans une boutique pour acheter les présents offerts aux mineurs. Coca, sodas, dynamite...10 bol/personne semble être la norme.
Le guide est un ancien mineur ( de ce qu'il raconte). Il connaît son sujet, plaisante avec les gringos que nous sommes. Il a raison de détendre l'atmosphère car rien n'est évident.
Dès les premières secondes, le rythme est donné. Il fait noir. Le goulot s'abaisse, le sol devient trempé. Les bottes, le casque, la lampe sont justifiés.
Il faut se pencher, le plafond est bas. La loupiote n’éclaire pas trop mal. Le tunnel peut changer de hauteur d’un seul coup, parfois des pierres qui dépassent, des étais ici et là pour soutenir la roche.
Et puis il y a ces gros tuyaux en plastique au dessus de nous qui conduisent de l’air comprimé . Ce n’est pas pour fournir plus d’oxygène au fond de la mine mais pour alimenter les perceuses pneumatiques.
Les mineurs travaillent par équipes d’une dizaine de personne, tout au plus. Chaque équipe travaille dans un boyau de la mine et est responsable d’en maintenir l’accès et la sécurité. Dans l’équipe, il y a ceux qui creusent, ceux qui mettent les gravats dans les chariots, ceux qui sortent les chariots, ça tourne plus ou moins. Mais c’est toujours aux petits nouveaux d’aller chercher à boire quand il y a besoin. C’est la règle, c’est le respect des anciens, de ceux qui ont déjà beaucoup peiné. Il n’y a pas d’horaire de travail, on gagne à la hauteur de ce que l’on extrait. C'est samedi et il faut achever l'extraction de la semaine.
Trois mineurs ont été rencontrés achevant de charger un chariot de quelques 250 kg de minerai d'argent.
Poussiéreux, crachant leurs poumons...
mineurs potosi
Une énorme chique dans la bouche, ils échangent avec une guide. Cette boule de feuille de coca fonctionne comme excitant. Ses effets anesthésiants lui permettent également d'agir comme coupe-faim. Ce qui permet de travailler pendant des heures, même lorsqu'il n'y a rien à manger... Car sortir prendre un repas prendrait trop de temps.
Les baraquements des mineurs.
minerais rencontrés:
Filon de Pyrite, « l’or des fous »
zinc
Les déchets de l'extraction sont ensuite entassé à la sortie de la ville. C'est là qu'est transformé la matière brute en minerai pur. Une autre montagne naît... un terril.
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